Avant de regarder la paille dans l'oeil du voisin regarde la poutre qui est dans le tien, un adage qui pourrait bien s'appliquer à l'Algérie donneuse de leçon sur le respect des droits de l'homme!
Les gouvernants d'Alger sont passés maîtres pour défendre tous les principes..., et notamment les droits de l'homme. Or, Ils se trouvent mal inspirés et pour le moins en porte-à-faux puisqu'ils omettent d'appliquer à eux-mêmes ce principe tant sacré!
L'état d'urgence, instauré depuis 1990 après l'interruption des premières élections démocratiques organisées dans le pays, est cause de nombres de dérapages et de dérives, voire de violation des plus simples règles des droits de l'homme.
La loi d'exception, sous prétexte qu'elle est nécessaire pour la sécurité et la paix dans le pays, et le préserver contre les agissements des groupes"terroristes", fournit aux dirigeants au pouvoir de s'adonner à tous les écarts et libertés pour avoir la main mise sur le pays.
Ainsi toutes les libertés publiques se trouvent-elles suspendues, notamment, les droits d'association et de libre expression!
Pas de création de nouveaux partis politiques ou d'associations sauf de rares exceptions, pas de rassemblements publiques, ni droit de manifester... sans parler de la presse qui se trouve aujourd'hui bridée après avoir connu des moments fastes lors du printemps d'Alger dans les années 80 coincidant avec une brève ouverture politique. Un autre secteur n'échappe pas à la chape de plomb que connaît actuellement le pays, la justice asservie au pouvoir au détriment de l'intérêt des citoyens, et donc tous les arbitraires sont permis.
Les rares voix qui peuvent encore s'exprimer affirment que la situation des droits de l'homme en Algérie n'est pas prête d'évoluer, sinon voir le phénomène se dégrader encore plus, ce qui influe négativement sur la propre situation des citoyens en dehors de la nomenklatura. Malgré la manne financière estimée à des centaines de milliards de dollars qui provient des ressources pétrolières, l'Algérien ordinaire se trouve confronté à de multiples problèmes à caractère social avec dégradation du niveau de vie, montée du chomage...Certains voient dans le phénomène un dysfonctionnement. Pur euphémisme! La réalité est toute autre! Une bonne partie des ressources du pays est tout simplement détournée et profite à la caste aux commandes de l'Algérie.
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