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Casablanca les pieds dans l'eau!

Il aura suffi d'une précipitation exceptionnelle, quelques heures à peine d'une forte pluie pour que Casablanca, la grande métropole économique du pays se trouve paralysée! Il faut croire que la ville n'est pas faite pour la pluie!

 

Ecoles, commerces, entreprises, usines fermés puisqu'isolés ou sous les eaux. La circulation est complètement paralysée, tous les axes routiers sont submergés. Les rares usagers qui se sont aventurés l'ont fait à leurs risques et périls. Un bus transportant des employés de retour de leur travail a été emporté par les flots impétueux d'un oued en furie sorti de son lit. Le bilan est lourd quelques vingt six (26) morts et des blessés. Des voitures légères et des camions ont eux aussi fait les frais du déferlement des eaux sauvages. Le transport ferriviaire a lui aussi été arrêté, les voies et les gares sous les eaux. C'est dire que Casablanca s'est trouvé isolé du reste du pays pendant presque deux jours, tous les accès  étant bloqués!

 

L'heure du bilan a sonné, un bilan très lourd en victimes et en dégats matériels sans oublier la répercussion de cette catastrophe naturelle non seulement sur l'économie locale, mais nationale aussi, sachant le rôle que joue cette métropole dans la dynamique économique du pays!

 

Casablanca n'était pas seule à pâtir des intempéries exceptionnelles, d'autres régions et villes du Maroc ont eu à affronter les pluies diluviennes qui se sont abattues sur le pays avec des fortunes diverses. Autrement dit, le bilan des dégâts et des victimes plus ou moins importants selon les régions!

 

Une chose est sûre, le Maroc, qui avait connu de longues années de sécheresse, se trouve aujourd'hui débordé dès qu'il pleuve! Il suffit de quelques fortes précipitations pour que la catastrophe menace!

 

La cause ou plutôt les causes sont nombreuses. Il y a celles somme toute naturelles donc normales, alors que d'autres relèvent, il faut le dire, de la mauvaise gouvernance. En premier lieu l'état obsolète, défectueux  des infrastructures, le non suivi ou entretien des équipements existants.

 

Certains responsables locaux ou élus ont cru se débarrasser de ces contingences en confiant cette mission à des organismes délégataires. A de rares exceptions, il faut le dire et même le reconnaître,  ce fût là un échec! Le bien être ou le confort des citoyens est ainsi laissé pour compte!

 



01/12/2010
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