Est ce le point de non retour dans les relations entre Rabat et Madrid?
Est ce le point de non retour dans les relations entre Rabat et Madrid après l'hystérie qui s'est emparée de la classe politique espagnole concernant le Maroc et l'acharnement à attenter à sa souveraineté territoriale? Il est vrai que le guvernement ibérique croit encore sauver, ce qui peut l'être encore, en affirmant son intention de travailler pour sauvegarder les bonnes relations qui lient les deux pays!
Est ce que la bonne intention diplomatique du gouvernement espagnol serait-elle suffisante pour faire tomber la tension qui prévaut actuellement entre Rabat et Madrid? Difficile à le dire pour le moment tant le Maroc et les Marocains se trouvent excédés par l'hostilité hystérique manifestée par les milieux politiques ibériques à l'égard de leur pays!
Après la marche populaire monstre de Casablanca et la décision du gouvernement marocain de revoir globalement ses relations avec l'Espagne, c'est autour des deux chambres du Parlement marocain de s'insurger contre l'animosité affichée par les politiques espagnols , et notamment le Parlement espagnol qui a adopté une motion considérée comme partiale et hostile à l'égard du Maroc dans ses droits souverains et historiques légitimes concernant ses provinces du sud récupérées, s'opposant ainsi fondamentalement aux intérêts supérieurs de la nation marocaine.
A l'instar du gouvernement, le Parlement marocain, lui aussi, a appelé unanimement à une réévaluation des relations entre le Maroc et l'Espagne, appelant certains milieux ibériques à se libérer enfin des complexes du passé et de dépasser les séquelles du colonialisme espagnol au Maroc et ses actes condamnables dans le Nord et le Sud du pays.
Le Parlement marocain, chambre des représents et chambre des conseillers, dans ses différentes composantes politiques, majorité et opposition, dénonce les manoeuvres espagnoles relatives tant au manque de professionnalisme des médias qu'à l'absence de la sagesse politique. Et ce, en dépit des preuves tangibles présentées par le Maroc et les conclusions des organisations internationales des droits de l'homme confortant le Royaume dans sa position.
Aussi, le Parlement marocain lance un appel au gouvernement pour procéder dans les plus brefs délais, à une révision et à une réévaluation globale des relations maroco-espagnoles, et avec l'ensemble des institutions à tous les niveaux politique,économique, sécuritaire, social et culturel...
Les députés marocains s'en prennent à leurs collègues espagnols qui ont pris une motion qu'ils considèrent comme un acte de mépris inacceptable à l'encontre de l'ensemble des Sahraouis et de leurs représentants dans les différentes instances constitutionnelles élues, notamment le Parlement et les collectivités territoriales.
Les parlementaires marocains se disent aussi indignés du fait que le Parlement espagnol n'ait pas pris en compte les grands efforts déployés par le Maroc aussi bien sur le plan économique que diplomatique dans le cadre du partenariat entre les deux pays, alors que les représentants ibériques devaient porter une attention particulière aux intiatives marocaines afin de trouver une solution de compromis à travers la proposition d'autonomie. Or, la motion adoptée par le Parlement espagnol comporte une contradiction flagrante en signalant le soutien aux efforts onusiens pour trouver une solution, d'une part, et en déclinant, en même temps, des lectures contredisant le libellé des résolutions du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale de l'ONU, d'autre part.
Ainsi, le Parlement espagnol, comme l'ont fait auparavant les médias espagnols, use de mensonge cette fois très grave, en travertissant les résolutions et attendus d'instances internationales importantes que sont le Conseil de sécurité et l'Assemblée générale de l'ONU.
Mais enfin qu'est ce qui a pris la classe politique espagnole de tomber aussi bas, dans le seul but de nuire au Maroc?
Au delà de la haine maladive que certains milieux espagnols ont toujours porté au Maroc, il y a aujourd'hui presqu'unanimité de la classe politique ibérique à manifester son hostilité au Maroc! Est ce une manière de détourner l'attention du peuple espagnol de la crise grave dans laquelle, il s'englue, et pour la solution de laquelle, la classe politique espagnole se trouve à court d'idées. Ne
dit-on pas qu'après la Grèce et l'Irlande, c'est autour de l'Espagne de déposer le bilan?
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