Est ce que le Polisario devient un protégé encombrant pour le Parti populaire espagnol?
Le Parti populaire espagnol, qui a choisi contre vents en marées de soutenir les séparatistes du Polisario, serait-il en train de regretter de s'être embarqué dans une entreprise lourde de conséquences, non seulement pour lui en tant que formation politique, mais aussi pour le pays lui-même, autrement dit pour l'Espagne?
En tout cas des prémices le laissent penser d'autant que des sympathisants du Polisario, par des agissements inconsidérés, menacent la souveraineté espagnole elle-même! On l'a bien vu récemment quand des activistes pro-polisariens ont investi le Parlement espagnol troublant ainsi l'ordre public. Ce qui a fait dire au porte-parole de la Commission des affaires étrangères au Congrès des députés espagnols que les sympathisants du Polisario sont tenus de respecter la souveraineté espagnole, car personne n'est au dessus de la loi (sic).
C'est justement ce que réclame le Maroc,le respect de sa souveraineté ni plus, ni moins que certains milieux espagnols, relayés par des journaux à la solde des ennemis de la cause nationale, se permettent de bafouer et de vouloir aliéner allègrement!
Le Maroc, gouvernement et parlement, en appelant à une réévaluation globale des relations entre Rabat et Madrid met désormais le gouvernement et les politiques espagnols devant leurs responsabilités! Pourtant personne n'ignore que le Maroc a toujours voulu préserver les meilleures relations avec la partie espagnole. Or, force est de constater qu'il n'est pas payé en retour ! C'est pourquoi, il se voit contraint de changer son attitude à l'égard de son voisin du nord auquel le lie une histoire ancestrale et de nombreux accords dans divers domaines.
Il est évident et presque normal que des malentendus, voire même des différends puissent éclater de temps en temps entre les deux pays, cela fait partie de la vie courante...Mais ce à quoi, nous assistons aujourd'hui, c'est une crise majeure entre Rabat et Madrid. Son instigateur, le Parti populaire espagnol aujourd'hui dans l'opposition qui, en plus des nombreux complexes qu'il traine depuis des décennies à l'égard du Maroc, utilise l'affaire du Sahara en tant qu'enjeu de politique intérieure, entamant ainsi une campagne électorale précoce.
Devant la fermeté du Maroc, la donne semble en train de changer en Espagne, et le Parti populaire serait dans la tourmente piègé qu'il est par son attitude extrêmiste à l'égard du voisin du sud.
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