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L'Arabie Séoudite...vers la libéralisation du quotidien de la femme ou la révolution culturelle en marche dans le pays des Lieux Saints!

L'Arabie Séoudite serait-elle en train de faire sa révolution culturelle? Il est permis de le penser tant  depuis la venue au pouvoir du Roi Abdellah Ben Abdellaziz plusieurs signes avant-coureurs le laissent présager! Il ne s'agit pas d'un grand chamboulement de la vie des Séoudiens et surtout des séoudiennes.

 

 Des doses homéoppathiques sont apportées au fur et à mesure au quotidien des citoyens séoudiens pour ne pas heurter brutalement certains esprits nostalgiques d'une ère phallocrate, et donc rétrogrades, qui continuent à bénéficier, il faut le dire, d'une influence indéniable parmi les tenants d'un régime dogmatique pur et dur arguant à tort de préceptes du Saint Livre!

 

 En tout cas, l'un des gardiens du temple, Ahmed Alghamdi pour le nommer, responsable de l'autorité pour l'incitation au bien et la protection contre l'illicite, autrement dit la police religieuse dans la région de la Mecque vient de faire une sortie fracassante en affirmant que la Séoudienne a le droit de  conduire elle même la voiture sans couvrir son visage. De même , il ne lui est pas interdit de se mêler aux hommes dans les lieux publics. Pour étayer ses dires, Ahmed Alghamdi indique qu'il n'y a rien dans le Coran qui prédit le contraire!

 

 Le même Alghamdi, qui fait montre d'une ouverture d'esprit exceptionnelle parmi ses collègues de la confrérie de la police religieuse séoudienne, a dans le même ordre d'idées souligné qu'il y a une différence de point de vue pour ce qui est de l'interprétaion du verset du Coran qui évoque le voile (le niqab). Pour certains oulémas, la femme doit se couvrir tout le corps, alors que d'autres ne voient aucun inconvénient à ce qu'elle garde son visage découvert, de même que les mains et les bras jusqu'au coude; et même laisser paraître ses cheveux.

 

 Ces déclarations "avant gardistes" de Ahmed Alghamdi sont intervenues dans le cadre d'une conférence sur le thème de la participation de la femme dans le développement national tenue récemment à Jeddah.

 

 Ce "début d'ouverture" intervient alors que nombres de barrières et de lois instituées par la société séoudienne conservatrice demeurent encore à l'égard de la femme!

 

 A ce propos, il est à signaler que la haute autorité de l'Ifra'a, l'organisme supérieur des affaires  religieuses en Arabie Séoudite a décrêté une fetwa interdisant à la femme séoudienne de travailler comme caissière, alors que le Ministère du Travail venait de l'autoriser.

 

 La Princesse Adila Bent Abdellah, la fille du Roi Abdellah Ben Abdellaziz, qui parraine cette campagne d'ouverture en faveur de la femme séoudienne, estime qu'il faut encore entreprendre bien des efforts pour trouver des opportunités de travail aux femmes, affirmant que la participation de la femme reste en deça de ce qui est souhaité. Et de ce fait, la société séoudienne ne peut aller de l'avant  avec un pied qui boite a-t-elle dit!

 

 C'est dire que la démarche est louable, mais sa réussite n'est pas exempte d'embûches!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



15/12/2010
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