L'heure du bilan après les intempéries qu'a connues le Maroc ces derniers jours!
Une quarantaine de morts, un nombre de disparus, des blessés et des dégats matériels importants, tel est le premier bilan des pluies diluviennes qui se sont abattues sur le Maroc ces derniers jours.
Casablanca et sa banlieue ont payé le gros tribut de cette catastrophe naturelle. Malgré les bulletins d'alerte émis par les services météorologiques, les autorités locales de la capitale économiques ont été prises de court. En quelques heures la métropole s'est trouvée paralysée, submergée par le flot des fortes précipitations. Et du coup, isolée du reste du pays, les accès et les sorties de la ville bloqués!
Quelques 200 mm d'eau sont tombés sur Casablanca soit la moitié du volume des précipitations d'une année.
La catastrophe aurait pu être encore pire si l'Oued Bouskoura dont le lit traverse Casablanca a pu forcer le passage sans l'intervention opportune des bulledozers et autres pelleteuses pour détourner son cours normal à temps!
Il faut dire qu' à cause de l'appât facile du gain et la spéculation immobilière sauvage, aucun lieu n'a été épargné,même celui présentant des risques. Comme c'est le cas du lit asséché de l'Oued Bouskoura.
Le flot abondants des eaux a plongé une importante partie de la ville dans le noir, notamment les quartiers résidentiels à cause de la mise hors service d'une centaine de postes de distribution d'électricité. Le courant n'a été rétabli qu'après plusieurs heures, voire un jour ou deux après.
Le bilan définitif de cette catastrophe naturelle n'a pas été encore établi, mais il ne fait aucun doute qu'il sera lourd! Plus particulièrement à Casablanca, la capitale économique dont plusieurs unités industrielles ont souffert des inondations et des coupures du courant éléctrique.