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L'impact de l'image a eu un effet déterminant dans le succès des soulèvements populaires de Tunisie et d'Egypte.

C'est indéniable, les soulèvements populaires de Tunisie et d'égypte, qui ont abouti à l'éviction de deux dictateurs longtemps considérés comme indélogeables, et ceux en cours dans d'autres pays de la région, auront été de portée originale.

 

D'abord, il s'agit d'un mouvement séculier, donc non idéologique, ni d'obédience religieuse...Les protestataires, des jeunes de la génération internet, facebook et twitter ont manifesté et manifestent pour la dignité, le respect! Ils dénoncent le déclassement social de plus en plus criard.

 

Face à l'armada des régimes en place, ils ont choisi la voie pacifique, et surtout l'utilisation d'un outil efficace dont ils ont su tirer le meilleur usage, les nouvelles technologies: internet et particulièrement les réseaux sociaux sans oublier le téléphone portable dont l'utilité s'est avérée déterminante surtout quand les autorités en place ont cru bon gêner, voire carrément interdire le travail des journalistes afin d'éviter d'immortaliser les démonstrations de forces dont use le pouvoir en place. Peine perdue puisque l'opinion internationale a presque vécu en live, grâce aux images "volées" par les téléphones portables et retransmises par les chaînes satellitaires,  comment les forces de "l'ordre" ont agi avec violence et sauvagerie contre des jeunes désarmés usant de la seule force de leur voix pour crier à la liberté, à la dignité et dénoncer la paupérisation galopante dans leurs pays et l'humiliation subie par un pouvoir despotique et omnipotent!

 

On va garder à l'esprit pour longtemps encore l'image, pendant les événements du Caire,  du fourgon de police fonçant à tombeau ouvert sur la foule des manifestants, de même que ce véhicule apparemment volé et utilisé pour en faire autant ou cette autre image à Alexandrie pénible à voir, montrant un agent de police tirant à bout portant sur un homme sans défense.

 

Sans doute que de telles atrocités ont contribué à sonner le glas du régime déjà chancelant de Housni Moubarak dont la presse presque unanime reconnaît aujourd'hui qu'il avait déjà lâché prise des jours avant son désistement officiel.

 




17/02/2011
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