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D'aucuns prédisent, voire affirment que le soulèvement populaire en Tunisie aura, à l'évidence, des réactions ailleurs, notamment dans le Monde arabe, et particulièrement dans les pays de la région. Autrement dit, l'effet domino menace tant la situation que vivent les populations de ces pays serait similaire. Le dire ou même le penser, c'est aller vite dans l'analyse!

Certes de prime abord,cela pourrait paraître manifeste. S'il y a effectivement, des problèmes en partage, les données objectives et les contextes sont différents d'un pays à l'autre ou du moins se présentent avec des nuances. Donc, il y a des spécificités propres à chacun des pays et aussi de leurs régimes. Si certains ont d'une assise historique et populaire, ce n'est pas le cas pour les autres...dont les dirigeants disposent de  leur pays et ses ressources comme s'il s'agissait d'un patrimoine privé au détriment du bien-être de leurs populations. L'exemple de l'ex président tunisien est édifiant!

Quoiqu'il en soit, ce qui vient de se produire en Tunisie doit servir de coup de semonce aux régimes en place pour changer de cap et couper avec le passé ou le présent afin de procéder aux redressements nécessaires en vue d'améliorer le niveau social des populations, et combler ainsi le fossé de plus en plus béant entre leurs différentes composantes sans oublier l'ouverture démocratique. Le bien-être du citoyen va de pair avec la reconnaissance de ses droits et donc le respect de sa dignité.

Il faut reconnaître qu'il y a des dirigeants qui font des efforts louables pour sortir leurs populations du marasme de plus en plus accentué, il faut le dire, par la crise économique internationale. Ces efforts doivent être soutenus, particulièrement envers les jeunes qui constituent souvent la majorité de la population, et qui pâtissent le plus des méfaits de la crise pour ne pas dire qu'ils en sont les victimes! Ainsi, les jeunes constituent une bombe à retardement qu'il devient urgent de désamorcer au risque de voir cette frange dynamique de la population au pire se livrer à des actes de désespoir, sinon se jeter aux bras de certaines forces néfastes et obscurantistes.

L'amélioration du quotidien des populations dans le besoin doit aller de pair avec celle des libertés publiques. Il n'y a pas pire situation que de garder le peuple sous pression et laisser accumuler sa frustration. Un jour ou l'autre, il finira par réagir et donc faire sauter la soupape de "sécurité" et se soulever!

Que Dieu nous préserve de tout mal !