"Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée!" affirmait le philosophe français René Descartes. C'est à se demander si certains milieux espagnols nostalgiques de l'ère franquiste disposent-ils encore d'une once de ce principe universel?
Décidément certains milieux espagnols, tenants de l'ère franquiste et nostalgiques d'empire, le Parti populaire et les partis de l'extrême droite espagnole pour les nommer, n'arrivent toujours pas à admettre que le Maroc est bel et bien, un pays indépendant, souverain, de surcroit en plein développement économique, réalisant des progrès évidents sur les plans de la démocratie et des libertés!
Pourquoi ce ressentiment latent de la droite et l'extrême droite espagnole contre le Maroc? Il faut reconnaître que leur hostilité à ce pays est innée. Elle remonte à la nuit des temps. Elle est la résultante d'une histoire ancestrale commune mal vécue par certains milieux ibériques héritiers d'Isabelle de Castille, connue sous le nom de d'Isabelle la catholique, Ils n'arrivent toujours pas à faire le deuil des défaites et revers enregistrés par un valeureux Abdelkrim Al Khattabi dans la guerre du Rif ou encore le jour où le Maroc, grâce à une Marche pacifique, la Marche verte, a récupéré sans coup férir ses provinces sahariennes, qui ont longtemps vécu sous le joug du colonialisme espagnol.
Ainsi après la campagne tendancieuse de la presse espagnole et l'acharnement et le mensonge auxquels s'est livrée la droite espagnole, allant jusqu'à emporter dans son sillage, le Parlement européen, qui a pris fait et cause pour le Parti populaire espagnol soutenu par des formations de la droite européenne, pour décider d'une réolution pour le moins injuste à l'égard du Maroc, voilà que le justice espagnole se met elle aussi de la partie!
Contre tout entendement, contre conte logique, le procureur général près de la Haute cour pénale espagnole vient tout bonnement de décider de poursuivre "les responsables" des événements de Laâyoune, s'agissant bien sûr des forces de l'ordre marocaines!
Mais quelle mouche a donc piqué ce magistrat espagnol? N'est ce pas là l'effronterie d'un personnage soi- disant de droit qui fait montre d'une méprise du droit le plus élémentaire en décidant de s'immiscer dans les affaires internes d'un pays souverain? Ce pseudo homme de loi pense-t-il que les provinces sahariennes marocaines sont-elles encore sous le joug espagnol, et donc soumises à la juridiction ibérique? Le moins que l'on puisse dire est que ce magistrat se trouve déconnecté des réalités, donc hors temps! Il y a longtemps, et plus précisément, il y a trente cinq (35) années que ces territoires ont été récupérés, et donc, ils font désormais partie intégrante du Royaume du Maroc!
L'action du procureur général près de la Haute cour pénal espagnol est un coup d'épée dans l'eau! Elle s'inscrit dans le cadre des démarches hostiles au Maroc dont certains milieux espagnols, aux racines colonialistes et xénophobes, ont érigé en ligne de conduite...et donc une panacée à tous les maux dont souffre l'Espagne!
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