Le hydre de la corruption demeure bien vivant malgré les efforts faits pour trancher ses nombreuses têtes!
Le 9 décembre de chaque année est célébrée la journée internationale contre la corruption. Pour marquer cette journée, Transparency Maroc, dans une rencontre avec la presse, a livré le résultat d'un sondage réalisé durant le mois d'août dernier, qui a concerné un échantillon composé de 999 familles composées de 516 hommes et 483 femmes dont plus de la moitié vivant dans le monde rural.
Le sondage a fait ressortir que le phénomène de la corruption continue de toucher des secteurs sensibles de la vie quotidienne du citoyen, à savoir la justice, la police et la fonction publique avec un taux global de 4%.
Le pourcentage de l'étendue de la corruption dans la justice et la fonction publique est de l'ordre de 3,5%, alors qu'en ce qui concerne la police, il a stagné autour de 3,1%.
La tendance baissière, selon la méthode de sondage dite de contact direct, a concerné le secteur de l'information, l'armée et les institutions religieuses avec un taux ne dépassant pas 1% pour chacun des domaines...
Le phénomène de corruption dans les institutions marocaines n'a pas épargné aussi, le secteur de l'éducation selon transparency Maroc qui a enregistré un taux de 2%. Le même pourcentage a concerné, les partis politiques et les institutions législatives.
Selon les données générales chiffrées, 79,2% des chefs de familles sondées au Maroc, le phénomène de la corruption a soit augmenté ou stagné, c'est selon, durant les trois dernières années.
Sur les raisons qui poussent à la corruption, 23% des sondés expliquent que c'est pour diligenter leurs démarches, alors que pour 6,3% c'est pour un service qui leur est dû.
A la question de savoir si on arrivera à mettre un terme à la corruption, 6 sondés sur 10 considèrent que l'action menée pour combattre le phénomène reste inefficace, ne constatant d'ailleurs aucun progrès malgré les structures mises en place dernièrement par le gouvernement..
Il reste que plus de 90% des sondés considèrent que les citoyens ordinaires sont capables de limiter la propagation de la corruption.
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