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Le monde témoin de la folie d'un dirigeant despote, Khadhafi qui a pressuré la Libye pendant 42 années

Les jours du despote Moammar Khadafi sont comptés.C'est le début de la fin d'un leader mégalomane qui se prénomme "Roi des Rois d'Afrique". Le discours prononcé par ce dirigeant hors temps alors que le soulèvement populaire des Libyens gagne ville après ville, démontre qu'il est en pleine folie. A le voir accoutré de son habit excentrique,haletant, tremblotant et cherchant ses mots en proférant ses invectives contre son peuple sont autant de signes d'instabilité, démontrant l'état de quelqu'un atteint de delirium tremens, lui  qui traite les manifestants de bandes d'insurgés, de hors la loi, de drogués sous l'effet d'hallucinogènes!

Autrement comment comprendre ses menaces tonitruantes de mettre son pays à feu et à sang si les libyens poursuivaient leur révolte, citant des événements pareils s'étant passés dans le monde? C'est la politique de la terre brulée choisie par un Kadhafi prêt à entrainer son peuple dans sa chute.

En fait, l'attitude de Moammar Kadhafi est celle de quelqu'un aux abois plus que ça d'un génocidaire déclaré. Il se trouve aujourd'hui isolé, sinon entouré par les seuls membres de sa proche famille sous la protection de sa garde prétorienne.

Kadhafi, lors de sa prestation empreinte de débilité, s'est révélé au grand jour à l'opinion internationale, laquelle est aujourd'hui édifiée sur la malveillance, la nuisance, voire la dangerosité d'un leader qui a perdu tout sens de responsabilité et de discernement ayant recours pour ses basses oeuvres, au moment où son  armée refuse de le suivre dans sa folie furieuse, à l'assistance de mercenaires de différentes origines. Ces hordes enragées, lâchées  dans différentes villes du pays, utilisent toutes sortes d'armes, de tous calibres pour tirer sans sommation sur des manifestants dont le seul tort est de vouloir se libérer du joug d'un dictateur qui a usurpé, pendant de longues années, les richesses de son pays pour son seul profit, celui de ses proches et de quelques courtisans et prébendiers, le laissant sans infrastructures et dans un état de paupérisation indigne d'une Libye riche de ses potentialités, notamment son pétrole.
 

 


23/02/2011
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