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Les partis politiques marocains se montrent plutôt frileux dans leurs propositions concernant la réforme globale de la constitution. Ils sont restés pour la plupart en deça de la feuille de route contenue dans le discours royal du 09 mars 2011 considéré comme un discours audacieux ouvrant la voie d'un processus de réforme profond pour plus de démocratie, de justice sociale, de dignité et de liberté... Et bien que le souverain ait laissé le débat ouvert pour toutes autres suggestions.

C'est dire que la déception est grande de voir des partis dont certains sont historiques ne pas être à la hauteur du tournant démocratique que le Maroc est en train de vivre.

C'est d'autant regrettable que c'est là une belle opportunité de réconcilier les Marocains avec les formations politiques et au delà avec la politique en général.

Or, l'état de léthargie, voire de létalité dans lequel se trouvent actuellement les partis politiques peut conforter la désaffection des Marocains pour la chose politique sinon créer un vide vite comblé par certaines forces dont les agendas ne correspondent pas nécessairement aux aspirations des citoyens.

D'ailleurs, cela a été remarqué lors des manifestations du mouvement du 20 février qui ont été débordées par des intrus souvent d'obédiences opposées mais qui profitaient de l'occasion pour délivrer leur propre message.

Il est temps pour les partis politiques, surtout ceux qui bénéficient d'une légitimité historique vivant jusqu'ici dans une période d'hibernation, de se secouer et même procéder à leur mue pour être up date, à jour afin de participer à la dynamique démocratique que connaît le pays loin de toute surenchère et opportunisme politiciens.