Quand des journalistes internationaux dénoncent le dérapage des médias espagnols!
Nombre de journalistes internationaux, réunis en conclave à Bruxelles, ont dénoncé l'attitude préconçue de certains médias espagnols, qui ont fait montre d'une partialité flagrante en faisant leur, la thèse des séparatistes du Polisario dans le traitement des événements sanglants du Lundi noir de Laâyoune. Ce qui constitue un dérapage dangereux des médias européens.
Les représentants de médias et d'organisations médiatiques internationaux, qui ont animé une table ronde sur le thème : " Le conflit du Sahara entre propagande, mensonge et déontologie professionnelle", ont dénoncé la campagne de propagande entreprise par des médias ibériques à l'égard du Maroc, répondant ainsi à un agenda politique déterminé, et ce, en exploitant des images truquées.
Selon le journaliste espagnol Ignacio Marin Arrou, l'un des rares parmi ses confrères à faire preuve de bon sens, certains médias ibériques n'ont pas eu une once de conscience professionnelle en relatant les événements de Laâyoune et le démentèlement du campement Gdeim Izik, n'hésitant pas à utiliser des photos d'enfants palestiniens victimes du raid israêlien sur Gaza ou celles d'une tuerie familiale, à Casablanca.
Pour ce même journaliste, la presse qui ne respecte pas les règles déontologiques de la profession constitue une marque d'infamie par rapport à la presse internationale et particulièrement vis à vis de celle européenne.
Le véritable journaliste professionnel se doit d'avoir un regard critique, observant la distance nécessaire dans sa quête de la vérité,et qu'il lui est également demandé de céder la parole à toutes les parties en conflit, donnant leurs preuves et leur point de vue en toute sincérité et objectivité.
De son côté, le responsable de la communiction et des droits de l'homme à la Fédération internationale des journaliste (FIJ) a affirmé que c'est la vérité qui a été la première victime du traitement partial des événements de Laâyoune par certains médias européens.
En affirmant qu'une telle pratique est très grave et n'honore point la profession, il n'a pas manqué lui aussi de dénoncer le dérapage des médias espagnols!
Ce n'est pas pour autant que la presse espagnole se soit rendue à la raison. Au contraire, elle continue dans son aveuglément et son parti pris flagrant. Abusant de la bonne disposition et de la confiance des responsables marocains, un journaliste d'El Pais, Thomas Barbolo n'a pas hésité à dénaturer l'interview qu'a bien voulu lui accorder le ministre marocain des affaires étrangères. Ce qui a poussé celui-ci à intenter un procès au journal El Pais pour mensonge. Un procès qui vient s'ajouter à ceux faits par le journal "Al Ahdath Almaghribia" et par les familles marocaines dont des photos les concernant ont été utilisées à tort pour maquiller la réalité des faits de Laâyoune.
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