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Réponse du berger à la bergère! En réaction à la motion du Parlement espagnol attentant à la souveraineté du Maroc, le Parlement marocain lance un appel solennel pour une réévaluation globale des relations maroco-espagnoles.

Le Parlement marocain a été prompt à réagir à l'attitude hostile de l'Institution parlementaire espagnole, qui a adopté une motion attentant à la souveraineté nationale marocaine. Le Parlement marocain dans toutes ses composantes a ainsi emboiter le pas au gouvernement qui a prôné auparavant une réévaluation de l'ensemble des relations entre Rabat et Madrid.

 Cette prise de position de l'exécutif et du législatif marocains, qui viennent après la marche populaire de Casablanca, exprime en fait le ras le bol du Maroc contre l'acharnement des Politiques espagnols qui ne ratent aucune occasion de lui nuire. Si Rabat a été obligé de passer à la vitesse supérieure, c'est  parce qu'il a épuisé son capital patience et de bonne volonté, évitant jusqu'alors d'insulter l'avenir...Or, l' attitude amicale et d'ouverture du Maroc à l'égard d'un pays voisin avec lequel, il a en partage une histoire ancestrale et des intérêts communs dans divers domaines, est complètement occultée par la partie espagnole. Au contraire, elle semble la conforter dans son comportement hostile et entêté, et pourquoi ne pas le dire agressif vis à vis du Maroc et des Marocains.

   La résolution prise par le Parlement espagnol révèle, en on ne peut plus, de vieux  complexes envers le Maroc, de même que des relents d'une histoire commune mal vécue!   

Sans oublier que le Maroc constitue pour les politiques espagnols une façon de se défausser de leurs propres problèmes et de s'inventer un ennemi afin de détourner l'attention de l'opinion publique espagnole de la crise profonde dans laquelle se débât le peuple espagnol!   

C'est un fait, certaines voix s'élèvent au Maroc pour éviter de tomber dans le jusqu'au boutisme dans la gestion des  relations avec l'Espagne.   

Pour preuve, le gouvernement espagnol, et notamment le premier ministre Zappatero en personne qui se trouve devant un dilemme:  le Maroc qui considère l'attitude des politiques espagnols hostile à sa souveraineté nationale, et en même temps,la surenchère menée actuellement par certains milieux politiques ibériques, ne veut pas rompre les ponts avec Rabat. Aussi, a-t-il affirmé que son pays insiste sur son désir de préserver les meilleures relations possibles avec le Maroc.   

Dans un communiqué publié par le ministère espagnol des affaires étrangères, celui-ci souligne que le gouvernement de José Luis Rodriguez Zappatero souhaite que tous les canaux de communication avec Rabat demeurent ouverts afin de poursuivre la discussion sur toutes les questions d'intérêt commun.   

Cependant, la diplomatie espagnole sous influence de la motion du Parlement espagnol, tout en insistant sur la continuité des relations avec le Maroc, ne manque pas d'exprimer ce qu'elle appelle son mécontentement concernant ce qu'elle considère les informations rapportées sur" la violation des droits de l'homme dans les territoires du Sahara".   

C'est évident que le premier ministre espagnol n'est pas homme à envier dans la situation qui est la sienne, une situation inconfortable dans laquelle, il se trouve actuellement, pris comme il est entre le marteau et l'enclume! D'autant que ses adversaires du Parti populaire semblent avoir entamé une campagne électorale précoce...   

Quoique disent ou affirment les politiques espagnols ou leurs alliés naturels ou ponctuels, le bilan des événements du Lundi noir de Laâyoune est bien celui communiqué par les autorités marocaines. Ceci vient une nouvelle fois être confirmé par amnesty international. Les affirmations d'amnesty viennent d'ailleurs d'être rapportées par des journaux espagnols eux-mêmes. De même, la Commission chilienne des droits de l'homme  a conforté la version du Maroc sur les événements de Laâyoune après une mission de quelques jours sur place.   

Une fois encore, et si besoin est, les deux témoignage après celui sans équivoque de Humain Rights Watch, il faut être vraiment aveugle pour ne pas se rendre à l'évidence et admettre enfin les faits tels qu'ils sont rapportés par le Maroc!



04/12/2010
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