WikiLeaks site fiable ou attrape nigauds?
Aujourd'hui Julian ASSANGE fondateur de WikiLeaks est sous les barreaux pour un temps plus ou moins long, le temps que durera l'instruction de la justice britannique et qu'il réponde à des accusations d'agressions sexuelle portées par deux femmes en Suède. Pourquoi la justice suédoise a de nouveau relancer l'accusation contre ASSANGE alors que dans un premier temps, elle l'avait abandonnée? D'aucuns y voient une pression exercée sur la Suède au moment où WikiLeaks diffuse au fur et à mesure des informations très délicates pour les Etats-Unis! Il fallait coûte que coûte gêner WikiLeaks pour l'empêcher de continuer à déverser le flot de documents ultra-secrets qui mettent en cause la diplomatie américaine.
Quoiqu'il en soit, la question se pose aujourd'hui sur la fiabilité du site WikiLeaks ? Est ce un moyen, un instrument, il faut le dire extraordinaire créé par un esprit machiavélique pour détourner l'attention ou occuper l'opinion publique, et donc susciter un débat dont personne n'est capable de savoir aujourd'hui son but ou ses buts?
Pour certains Etats, qui ont le plus pâti de la divulgations des informations par WikiLeaks, il ne fait aucun doute que ce sont les Américains, notamment certains services spéciaux qui sont derrière le phénomène. Pour d'autres, il ne s'agit finalement de rien d'inquiètant, et qu'au contraire, il faut se féliciter de la levée du secret et donc libérer l'information, et permettre à tout un chacun, de par le monde, de connaître ce qui se passe réellement le concernant au premier chef, alentour ou ailleur; pourquoi pas dans le menu détail?
Au delà des arguments des uns et des autres, une chose est sûre, on ne peut ignorer le développement extraordinaire du traitement de l'information avec l'introduction d'un instrument déterminant et essentiel qu'est internet!
Les tentatives menées pour faire taire ou gêner WikiLeaks, qu'elles soient réellement voulues ou seulement inventées, sont vouées à l'échec puisque d'autres sites, quelques cent vingt, se disent fin prêts à relayer la plateforme bannie pour poursuivre la divulgation des câbles diplomatiques américains.
Il est vrai qu'aucun pays n'a été épargné par les informations émises par WikiLeaks, le Maroc y compris!
Cependant, il est demandé de ne pas prendre au premier degré tout ce qui est rapporté sur le Maroc, et donc de procéder à une lecture pondérée et responsable des informations qui lui sont consacrées. Il va de soi que les renseignements fournis ne risquent pas d'influer sur l'avenir du pays d'autant qu'ils méritent d'être confirmés, et donc de juger de leur sérieux, voire véracité!
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